Annie Collognat présente son œuvre sur les origines des JO

  • Annie Collognat derrière son stand de présentation de son nouveau livre coécrit avec Pascal Charvet. DDM J.N
    Annie Collognat derrière son stand de présentation de son nouveau livre coécrit avec Pascal Charvet. DDM J.N
Publié le
Justin Navarro

Annie Collognat est originaire de Prat-Communal et une ancienne élève de l’École Normale Supérieure. Elle a choisi ce vendredi 26 avril pour venir parler de son dernier ouvrage coécrit avec Pascal Charvet, "Quand les champions étaient des dieux, aux origines des Jeux olympiques", paru chez Libretto. On pouvait donc la retrouver à la librairie Surre pour une séance de dédicace et d’explication de ce nouveau roman historique.

Ses œuvres précédentes, notamment sur l’historien et philosophe grec Xénophon et la cité antique romaine de Pompéi, témoignent de sa capacité à rendre l’histoire ancienne accessible et pertinente pour les lecteurs contemporains.

Cet ouvrage-ci plonge dans les origines mythiques et les valeurs fondamentales des Jeux Olympiques, offrant une perspective à la fois historique et narrative.

Quel a été votre inspiration ?

Annie Collognat : Ma passion pour l’Antiquité a toujours guidé mes projets. Ce qui m’a particulièrement motivée pour ce livre, c’est mon désir de faire connaître les origines des Jeux Olympiques. Il s’agit d’un aspect fondamental de notre histoire culturelle, souvent éclipsé par les spectacles modernes. Je voulais explorer et partager comment tout a commencé, comment ces jeux ont été créés et quelle était leur signification initiale.

Quel a été votre processus pour écrire ce livre ?

J’ai choisi de narrer l’histoire plutôt que de rédiger un simple livre historique. En adoptant une forme romanesque, j’ai pu rendre le récit plus vivant et accessible. Cela impliquait aussi un partage créatif avec Pascal Charvet. Ensemble, nous avons tissé les faits historiques avec des éléments de fiction pour captiver nos lecteurs.

Avez-vous rencontré des défis particuliers pendant l’écriture ?

Oui, plusieurs. L’un des plus grands défis était de rendre le texte compréhensible et pertinent pour les lecteurs d’aujourd’hui. Nous avons dû adapter les concepts antiques de compétition, où l’on honorait davantage la cité que l’athlète individuel. Cela se reflète dans la notion d’"agône", qui est la racine de notre mot "agonie", mais signifiait originellement "compétition". C’est une idée que Pierre de Coubertin a résumée plus tard par : "L’essentiel n’est pas de vaincre mais de participer."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?