Affaire Damien Abad : l’ex-ministre est mis en examen pour tentative de viol

Publié le , mis à jour

l'essentiel Damien Abad est accusé de violences sexuelles par trois femmes. Le député (apparenté Renaissance) de l’Ain a affirmé n’avoir "aucun doute" sur son "innocence".

L’ex-ministre Damien Abad, accusé de violences sexuelles par trois femmes, a été mis en examen jeudi 16 mai à Paris pour tentative de viol en 2010 sur l’une d’entre elles. Le député (apparenté Renaissance) de l’Ain a été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté pour les deux autres, qui l’accusent de viol en 2010 et en 2011.

A lire aussi : Accusations de viols : l'immunité parlementaire du député Damien Abad est levée

Dans un communiqué, l’homme politique de 44 ans, défendu par Mes Jacqueline Laffont et Robin Binsard, a estimé que ce statut de témoin assisté "démontr (ait) le caractère infondé des accusations". Quant à sa mise en examen, le quadragénaire a assuré n’avoir "aucun doute" que son "innocence" serait "confirmée à l’issue" des investigations. Cette mise en examen s’inscrit dans le cadre de l’information judiciaire le visant depuis le 21 juin 2023, sur des soupçons de viol et tentative de viol.

Des témoignages qui ont libéré la parole

L’affaire avait éclaté au printemps 2022, lorsque Mediapart avait publié des témoignages de deux femmes, Chloé (prénom d’emprunt) et Margaux, accusant Damien Abad de viols, respectivement en 2010 et 2011. Avant de s’exprimer dans la presse, la première avait indiqué avoir émis un signalement anonyme à l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, la seconde avoir vu sa plainte classée par le parquet de Paris en 2017. Leur prise de parole dans Mediapart avait incité une troisième femme, une élue centriste surnommée Laëtitia, à témoigner à son tour, puis à porter plainte pour tentative de viol. Laëtitia accuse notamment Damien Abad d’avoir cherché à la violer lors d’une fête organisée chez lui à Paris, en 2010.

A lire aussi : Damien Abad à l'Assemblée : "Il n'a plus d'amis, il n'en a pas de nouveaux..." Son retour n'enchante pas les élus LR

Sa plainte avait engendré l’ouverture d’une enquête préliminaire. Le député, dont l’immunité parlementaire avait été levée, avait été placé en garde à vue le 7 juin puis relâché sans poursuites. Les investigations ont ensuite été confiées à deux juges d’instruction, et les trois femmes se sont constituées parties civiles dans ce dossier. Dès le lendemain de sa nomination, Mediapart relayait des accusations de viol à son encontre. Il avait quitté l’exécutif début juillet 2022 à l’occasion du remaniement.

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Les commentaires (9)
Yacinto Il y a 14 jours Le 17/05/2024 à 08:45

il avé une jambe qui marché bien

tibotibe2 Il y a 14 jours Le 17/05/2024 à 08:41

il est chaud M l ancien ministre

le.fantome Il y a 15 jours Le 17/05/2024 à 06:29

Il n'est pas handicapé de partout, visiblement.

Nadege-le-manege Il y a 14 jours Le 17/05/2024 à 09:29

Non, en effet. lol