Aubin. 3,22 millions d’euros au budget et de gros projets à réaliser

  • L’école Saint Michel sur laquelle se déroule l’opération déconstruction.
    L’école Saint Michel sur laquelle se déroule l’opération déconstruction.
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La Dépêche du midi

C’est lors du conseil municipal mi-avril qu’a été présenté le budget prévisionnel 2024, de 3,22 millions d’euros. Il s’équilibre en recettes et dépenses de fonctionnement à hauteur de 1,91 million d’euros et à 1,30 million d’euros en recettes et dépenses d’investissement, avec "un niveau d’investissement remarquable pour notre commune" a estimé le maire Bernard Canac.

Un budget qui n’a pas convaincu les élus d’opposition Jean Echeverria et Christian Tornero.

"Rien n’est prévu pour renforcer le personnel communal, alors que les effectifs ont diminué de pratiquement 50 %, et à ce qu’il nous semble la superficie de la commune n’a pas diminué. Depuis le début du mandat et bien avant, la sauvegarde des services publics n’est pas le souci de cette municipalité majoritaire", ont expliqué dans un communiqué a posteriori ces derniers pour justifier leur vote défavorable.

"C’est un projet phare"

Jeudi dernier s’est tenu une nouvelle séance de conseil municipal, avec à l’ordre du jour de nombreuses questions.

C’est l’école Saint-Michel, en pleine opération de déconstruction, qui s’est d’abord invitée à la table des élus. Comme le précise Bernard Canac, "ce projet est une véritable opportunité pour la ville, car cet ensemble écrase de sa masse bétonnée le centre-ville. Je vais vous demander de m’autoriser à signer le compromis de vente de la parcelle 187 sections.

Actuellement, toutes les planètes semblent alignées, l’investisseur ruthénois nous a fait part de son intérêt pour ce site sur lequel il compte construite une résidence de services gérée par un gestionnaire. Néanmoins, nul ne peut présager de l’avenir, et il faut que cette promesse de vente se convertisse en acte de vente, avec des conditions suspensives qui s’étaleraient sur 9 mois. Aujourd’hui comme vous le constatez, nous procédons à la déconstruction du bâtiment, par la phase "1", le curage c’est-à-dire l’enlèvement matière par matière. Nous aurons une prochaine réunion au mois de mai, avec l’ensemble des partenaires de cette opération", a expliqué le maire.

La question suivante s’est portée sur le projet de regroupement des écoles Jacques Prévert et Émile Zola.

"En fait ce sera l’école Jacques Prévert qui s’installera dans les locaux de celle d’Emile Zola", prévient l’élu. "Elle sera intégrée dans le préau et sera entièrement mise aux normes. Quand au préau, il sera matérialisé dans la cour.

Le plan de financement prévisionnel présenté est estimé à 324 550 € avec un autofinancement de 20 % soit 84 384 €. Pour information, sur le primaire, nous allons mettre à niveau l’équipement informatique qui était défaillant, et nous mettrons en place un contrat de maintenance", assure le maire.

Autre projet important et lourd, "qui sera réalisé en 5 phases et sur plusieurs années, la désartificialisation et renaturation de la place de l’hôtel de ville.

"C’est un projet phare car il va changer la physionomie de notre ville thermale, qui bénéficie du label "station classée de tourisme" et son développement passera par un cadre de vie beaucoup plus vert donc plus attractif.

Une opération lourde financièrement 3,450 millions d’euros avec un autofinancement de 20 % soit 690 000 €", termine Bernard Canac qui a reçu l’unanimité de l’hémicycle sur ces questions.