JO de Paris 2024 : la flamme olympique applaudie par 10 000 personnes en liesse dans l’Aude

Tout un symbole. Mais avant d’arriver à sa ligne d’arrivée, la flamme olympique aura fait briller quelque vingt mille yeux. Dix mille personnes, chiffre de la sous-préfecture, ont assisté au passage sur Narbonne. De l’Aréna à la mairie, en passant par le jardin de la Révolution ou la médiathèque, la torche est passée de main en main.

Du fondateur et rédacteur de Sport et société, Kévin Bernardi, à l’ancien rugbyman devenu entrepreneur et vigneron à la renommée internationale, Gérard Bertrand, il y avait du monde sur tout le parcours. En point d’orgue, bien sûr, le final sur la place de l’Hôtel-de-Ville. À l’heure, l’ex-capitaine du Racing a tendu la flamme au médaillé d’argent des JO 1964, Jo Gonzales. Tous deux très applaudis par une ferveur unanime et unie ont salué le public entourés d’Hélène Sandragné, présidente du Département, et de Bertrand Malquier, maire de Narbonne et président du Grand Narbonne.

"Un jour exceptionnel"

La première a souligné : "C’est un jour exceptionnel pour le Département, les Audoises et les Audois. Il y a beaucoup d’émotion autour de ce passage que l’on a voulu pour la flamme en elle-même et ce qu’elle représente dans les valeurs de l’Olympisme. C’est aussi une belle occasion d’exprimer des choses fortes comme la tolérance, l’ouverture, tout en faisant partager, un jour, une unité autour de la flamme." Et Patrick François, 11e vice-président du Département délégué à la vie associative, au sport et à la culture, de compléter : "Ces porteurs audois ont été mis en avant parce qu’ils représentent le sport, mais aussi la culture, le patrimoine. Vu le nombre de spectateurs qui avaient ici, ça promet… en plus un jour travaillé."

Bertrand Malquier a ensuite dit aux Narbonnais : "C’est un moment historique, c’est une fois dans une vie. On a la chance d’avoir ce passage de l’histoire dans un moment populaire ici qui véhicule de belles valeurs comme la transmission, la solidarité, le sport, la transcendance, le dépassement de soi… En plus, nous travaillons bien avec le Département et ce binôme a bien su coordonner, grâce aux services, ce passage de bout en bout. Ça a été un succès et puis, le clin d’œil, est qu’on avait Jo Gonzales et on le voulait vraiment. 60 ans après les Jeux de Tokyo, ces JO lui ont permis de revoir la flamme à 83 ans sûrement pour la dernière fois. Ici, à Narbonne, on a mieux que Jul, on a Jo."

Enfin, tous sur l’estrade ont évidemment conclu : "Vive le Racing !"