Vide-greniers : quelles sont les 4 règles à connaître avant de vous lancer ?

Vous songez à vous défaire de cette collection de bergères en porcelaine léguée par votre grand-tante ? Ça tombe bien, c’est la saison des vide-greniers. Particulier, associations, professionnels : tout le monde peut participer – mais attention, il y a des règles.

A lire aussi : DOSSIER. Vide-greniers : toucher, sentir, discuter… pourquoi les Français adorent ça

S’inscrire d’abord

Pour participer à un vide-grenier, il faut d’abord s’inscrire auprès de l’organisateur, qui vous envoie un formulaire d’inscription à retourner avec la photocopie de votre pièce d’identité. Si l’emplacement est parfois gratuit, le prix varie le plus souvent entre 3 et 5 euros. À noter que dans certains cas, l’inscription se fait à la mairie, au siège de l’association organisatrice ou bien en ligne.

Oui aux aventures de Tintin, non aux armes à feu

Si les professionnels sont autorisés à vendre des objets neufs, en tant que particulier, vous devez vous en tenir aux objets personnels et usagés. Attention, certains sont prohibés : alcool, contrefaçons, animaux vivants, empaillés ou armes à feu n’ont pas leur place sur les étals !

A lire aussi : Vide-greniers : 5 conseils pour bien le réussir… et bien vendre

Particuliers, pas plus de deux fois par an

En tant que particulier, vous n’êtes autorisés à tenir un étal dans les vide-greniers que deux fois par an. Il vous sera d’ailleurs demandé de remplir une attestation sur l’honneur à cet endroit ! Seuls les professionnels ne sont pas sujets à limitation. Quant aux associations, la durée cumulée ne doit pas excéder deux mois par an.

A lire aussi : ENTRETIEN. Vide-greniers : "C’est une façon de consommer qui est très saine et intergénérationnelle", juge le commissaire-priseur Enora Alix

Votre vieux 33 tours est-il imposable ?

Le vide-grenier achevé, une question demeure pour les particuliers : la recette engendrée par la vente de vos biens est-elle imposable ? Réponse : non – à moins qu’il s’agisse de métaux précieux ou de biens supérieurs à 5 000 € (hors meubles, électroménagers ou automobiles).