VIDEO. Stade Toulousain-Harlequins : "le club de la honte"… Quand l’équipe anglaise était à l’origine de l’énorme scandale du "Bloodgate"

  • Le "Bloodgate" a début le 12 avril 2009 lors d’une rencontre entre le Leinster et les Harlequins.
    Le "Bloodgate" a début le 12 avril 2009 lors d’une rencontre entre le Leinster et les Harlequins. AFP - ADRIAN DENNIS
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L.L.B.

l'essentiel Les Harlequins n’ont défié qu’à une seule reprise le Stade Toulousain dans la Ville rose. C’était en décembre 2011, c’était déjà au Stadium de Toulouse, et c’était très peu de temps après le scandale du "Bloodgate".

"J’ai peur qu’un enfant dise quelque chose à mon fils de sept ans à l’école – "ton père est un tricheur", ou quelque chose du genre…" En 2019, dix ans après les faits, Tom Williams, ancien joueur des Harlequins, confiait au Telegraph à quel point le scandale du "Bloodgate" le hantait encore. "Le plus souvent, le Bloodgate est présent dans chacune de mes pensées. Dans le milieu du rugby, je serai toujours Tom Williams, le joueur qui était au centre de ce scandale. Ce sera toujours un stigmate lié à mon nom" déclarait celui qui a raccroché les crampons en 2015.

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Magnéto : Le 12 avril 2009, les Irlandais du Leinster et les Harlequins de Londres se défient en quart de finale de Coupe d’Europe à Twickenham. Alors que les Harlequins sont menés à quelques minutes de la fin, Tom Williams, la bouche en sang, est contraint de quitter la pelouse et de céder sa place. Le buteur et ancien All Black Nick Evans, déjà sorti un peu plus tôt dans le match, le remplace alors. Si ce changement n’aura finalement pas d’impact sur l’issue de la rencontre, il en aura sur les Harlequins et le rugby anglais, car Tom Williams n’était pas réellement blessé…

En effet, ce dernier avait reçu pour mission de mordre une capsule de faux sang pour simuler une blessure et permettre un nouveau remplacement. Le stratagème consistait ensuite à ce qu’un médecin du club coupe la lèvre du joueur au scalpel avant inspection de la blessure. Un scandale qui avait vallu très vite le surnom du "club de la honte". "J’ai été contraint de faire quelque chose d’infâme, de regrettable et de honteux, mais l’opprobre restera toujours collé à mon nom" racontait Williams en 2019.

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Ce dernier sera suspendu quatre mois, quand son entraîneur, l’ancien international anglais Dean Richards, écopait d’une suspension de trois ans suspension, avant de prendre les rênes des Newcastle Falcons en 2012. Le médecin Steph Brennan avait également été lourdement sanctionné. "J’ai été élevé dans un esprit de compétition et cela, combiné à la culture des Harlequins – qui consistait à gagner à tout prix – nous a conduits là où nous sommes arrivés" évoquait Williams. "Sans le Bloodgate, toutes ces absurdités auraient continué », dit-il. « Cette culture était répandue dans tous les clubs, pas seulement à Quins – elle a nettoyé le sport, dans une certaine mesure" poursuivait-il.

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