Le domaine Bernatas fait appel à la traction animale à La Digne-d’Amont

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  • Jérôme Bernatas découvre le décavaillonnage par traction animale.
    Jérôme Bernatas découvre le décavaillonnage par traction animale. Photo M.-A. B.
Publié le
M.-A. B.

L’utilisation de la traction équine est en recrudescence depuis quelques années. Une pratique que l’on retrouve dans le milieu viticole, notamment sur des exploitations menées en biodynamie. En ce mois d’avril, sur la parcelle de chardonnay du domaine Bernatas, face au village, le décavaillonnage va bon train au pas mesuré de Vanina, la mule de Bastide Fabre.

Les lames glissent dans le sol, caressent les ceps sans jamais les toucher, Vanina maîtrisant parfaitement tous les travaux de sol. La terre en est toute retournée.

Le décavaillonnage consiste à travailler le sol entre les pieds de vigne, la charrue retourne la terre qui est au pied afin d’éliminer durablement les plantes adventices et les mauvaises herbes qui sont enfouies lors du déplacement du volume de terre. La majestueuse mule a bien mieux désherbé autour de nos ceps que la décavaillonneuse attelée au tracteur. Le sens de plantation de cette vigne, en escaliers, donne du fil à retordre.

"Pour Vanina, tout a semblé si simple, confie Jérôme Bernatas. C’est la première année que nous faisons appel à la traction animale sur le domaine". Une expérience très concluante pour les deux frères, au vu du travail effectué, certainement à renouveler voire amplifier.

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