Panique sur le parking d’un supermarché : deux individus suspectés d’avoir utilisé une machette et une barre de fer pendant une bagarre
Une rixe entre plusieurs individus a suscité l’émoi sur un parking de Montauban, en Tarn-et-Garonne, lundi 15 avril 2024 dans l’après-midi. Deux suspects ont été appréhendés par la police. Ils font l’objet d’une procédure de comparution immédiate, vendredi 19 avril.
Une "attaque à la machette" sur le parking d’un supermarché de Montauban, en Tarn-et-Garonne, qui a fait un blessé. C’est la rumeur qui était diffusée sur les réseaux sociaux tarn-et-garonnais au lendemain des faits. Le scénario qui se reconstruit, au fur et à mesure de l’enquête, confirme l’essentiel des témoignages d’anonymes qui ont été choqués par de tels agissements.
Une "altercation" a bien eu lieu, lundi 15 avril 2024, en plein cœur de l’après-midi, dans le quartier de la médiathèque, à l’est de la cité d’Ingres, comme l’indique la magistrate de permanence du parquet, Lisa Bergereau. Le théâtre de ce fait divers est le parking de l’enseigne Aldi, qui est voisine d’un bureau de La Poste. Là même où, à l’été 2023, des émeutes avaient éclaté suite à la mort de Nahel, tué lors d’un contrôle par un fonctionnaire de police.
Vent de panique dans le quartier
Selon nos informations, deux collectifs se seraient opposés durant cette bagarre. La présence ou l’usage d’une machette et d’une barre de fer sont effectivement évoqués, provoquant notamment une blessure à un bras à l’une des trois victimes. Les deux autres ont forcément été choqués.
Les faits ont, en tout cas, déclenché un vent de panique durant cette journée de vacances scolaires dans la cité d’Ingres. De nombreux clients se sont réfugiés au sein du magasin, du bureau postal ou des enseignes aux alentours pendant plusieurs minutes.
Les suspects se réfugient dans un hall d’immeuble
Les policiers du commissariat de Montauban se sont aussi déplacés en urgence, sirènes hurlantes, pour tenter d’intercepter les deux suspects. Une opération qui a été un succès. Les deux impliqués, âgés de 25 et 24 ans, se sont réfugiés dans un hall d’immeuble mais ont pu être interceptés, quelques minutes après avoir déclenché l’agitation dans le quartier.
Les fonctionnaires les ont conduits en direction de l’hôtel de police. Là, ils ont été placés chacun en garde à vue et interrogés pour tenter de renouer le fil du scénario. "Mais les faits sont encore flous. Chacun rejette la responsabilité de l’altercation sur l’autre", reprend Lisa Bergereau.
Jugés en comparution immédiate
À l’approche de la fin de leur garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures en pareil cas, les deux belligérants ont été conduits au palais de justice de la cité d’Ingres pour être déférés devant la procureure de permanence. Elle a décidé de les poursuivre dans le cadre d’une comparution immédiate, chacun pour "vol en réunion" et "violences commises en réunion sans incapacité". L’audience est programmée le vendredi 19 avril 2024 à 14 heures.
En l’attente, les deux suspects, qui sont assistés par Me Lheureux d’un côté et Me Rossique de l’autre, devaient savoir s’ils étaient placés en détention provisoire ou sous contrôle judiciaire. Face aux faits, le parquet avait requis la première solution. Une décision suivie par le juge des libertés et de la détention. Les deux individus dorment donc en prison en attendant d’être jugés.
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