À l’académie de billard, on « s’émerveille de voir rouler les billes »

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  • Le regard concentré du billardiste aguerri ne trompe pas.
    Le regard concentré du billardiste aguerri ne trompe pas. Valentin Pacaud
  • Jean-Paul Costantini fait une démonstration.
    Jean-Paul Costantini fait une démonstration. Valentin Pacaud
  • Le regard concentré du billardiste aguerri ne trompe pas.
    Le regard concentré du billardiste aguerri ne trompe pas. Valentin Pacaud
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l'essentiel Samedi 30 mars, l’Académie de Billard de Cahors organisait une après-midi découverte à la médiathèque du Grand Cahors.

Un silence immense, troublé seulement par de petits sons, discrets ou abrupts. C’est le bruit des grosses billes qui s’entrechoquent sur le tapis bleu des billards posés près des rangées de livres de la médiathèque du Grand Cahors, ce samedi après-midi.

Autour d’eux, se déplacent lentement quelques curieux ou amateurs, le regard concentré et prédisant la direction de leur bille. « C’est un jeu très ludique qui est aussi technique », confirme le président de l’Académie Billard, Jean-Paul Costantini à l’origine de cette après-midi découverte.

Six billards français et un américain

Et ici, on ne joue pas à n’importe quel billard, mais au billard français. « Sur les trois billes, on vous attribue la blanche ou la jaune. Il vous faut alors toucher deux autres billes pour faire un point. Tant que vous faites des points, vous continuez à jouer », détaille le président. En fonction du niveau, la partie peut se terminer au bout de 40, 80 points, voire plus. Une tâche qui n’a pas l’air si facile que ça mais qui est en réalité moins difficile qu’on ne le pense quand on essaie, au gré des conseils avisés de Jean-Paul : « En fonction d’où vous poussez la bille – en haut, en bas, au milieu, elle change de direction. En haut, elle aura tendance à partir à l’avant, au milieu, elle fera un angle à 90 degrés. À l’inverse, si vous jouez dans le bas, vous arrivez à reculer ».

Une passion à laquelle s’attachent les 50 adhérents de ce club créé en 1978. « On se partage entre des jeunes actifs de 30 à 40 ans et des retraités. Les premiers viennent souvent le soir après le boulot pour se détendre. Et les seconds viennent plutôt en journée », détaille-t-il en précisant qu’ils n’ont que 8 femmes pour l’instant.

Mais homme ou femme, ils peuvent tous profiter de six billards français, c’est-à-dire sans poches, et d’un billard américain, c’est-à-dire avec poches. Un peu à l’image de l’état de la fédération française de billard qui regroupe les deux pratiques, mais où 19 000 des 20 000 adhérents pratiquent le billard français.

« Il n’y a rien de plus beau »

Mais au final, peu importe, le type billard. Ici, on a la même passion : celle de « s’émerveiller à voir rouler les billes de billard. Quand vous voyez rouler une bille de billard, il n’y a rien de plus beau », assure avec un sourire enfantin Jean-Paul Costantini. D’ailleurs, les enfants, le club en accueille, notamment pendant les vacances scolaires. « On en a une soixantaine par an qui vient s’initier. Quand vous voyez le regard des enfants s’émerveiller à voir rouler les billes, c’est formidable ».

Un émerveillement qu’il invite à expérimenter à toutes les personnes de bonne volonté, au 3e étage de la Maison des associations où ils résident.

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