Rugby : la championne revéloise transmet sa passion

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  • Anaïs Ourliac face aux enfants de l’école élémentaire Roger Sudre. Photo DDM, SM.
    Anaïs Ourliac face aux enfants de l’école élémentaire Roger Sudre. Photo DDM, SM.
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Sophie Ménard

l'essentiel Toute la journée d’hier, Anaïs Ourliac, sacrée championne du monde de rugby en 2022, se rendait dans les écoles revéloises pour parler ballon ovale.

Difficile pour les enfants de tenir en place en classe, alors même qu’ils savent qu’une championne du monde de rugby va venir leur parler. Dans le cadre d’un programme rugby développé en partenariat avec la mairie, les enseignants des quatre écoles publiques et l’école de rugby de Revel, une dizaine de classes a pu profiter de l’intervention d’Anaïs Ourliac.

Pas de question de venir les mains dans les poches, les enfants avaient tous préparé avec leurs enseignants des questions pour Anaïs Ourliac. Cette Revéloise, agent de laboratoire de l’Institut des eaux de la Montagne Noire, est aussi championne du monde 2022 avec son équipe de France féminine militaire, et championne de France 2022 avec l’équipe féminine du Stade Toulousain. "Cette année-là, avec l’équipe du Stade Toulousain, on n’a pas perdu un match de la saison, explique-t-elle aux enfants, des étoiles dans les yeux. Et puis le sacre, le titre de championnes de France. Ce moment restera gravé dans ma mémoire jusqu’à la fin."

À 33 ans, Anaïs Ourliac arbore fièrement le numéro 2, évoluant en tant que pilier gauche ou talonneur. Pourtant, elle a commencé le sport en faisant de la gymnastique rythmique (GRS) pendant dix ans. "La GRS, c’est parfait pour muscler les cuisses," raconte la joueuse.

Hormis la curiosité débordante des élèves sur Antoine Dupont, une autre question les a passionnés : combien gagne un joueur de rugby par mois ?

Le rugby féminin veut se professionnaliser

Cette question de la rémunération en a amené une autre très importante pour Anaïs Ourliac : la question de la professionnalisation du rugby féminin. Elle explique qu’un joueur masculin du top 14 gagne en moyenne 20 000 € par mois, tandis que les femmes ne gagnent rien, même si elles jouent en Elite 1. La plupart des joueuses ont un métier à côté du rugby, seulement 35 femmes françaises sont en catégorie professionnelle. Anaïs Ourliac a ainsi amené les petits à une réflexion profonde sur son métier de cœur.

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