Albi. S.Guiraud-Chaumeil veut bâtir une ville durable et sûre

  • Stéphanie Guiraud-Chaumeil. DDM, archives.
    Stéphanie Guiraud-Chaumeil. DDM, archives.
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E.D.

l'essentiel Hier, à l’occasion d’une conférence de presse de rentrée, la maire a esquissé les grandes priorités de la deuxième partie de son mandat : environnement, sécurité, pouvoir d’achat.

Environnement, pouvoir d’achat et sécurité. Comme un petit air de pré campagne… Si d’habitude lors de ses vœux, la maire d’Albi et ses adjoints faisaient un point des investissements et des chantiers de l’année, pour 2024, c’est un cap qui a été défini. Celui de la seconde partie de mandat, qui se situe dans la continuité du début et du premier de Stéphanie Guiraud-Chaumeil.

La maire a insisté hier sur la priorité donnée à l’environnement. "Ce sera notre fil rouge : construire une ville durable", martèle-t-elle. Mais cette transition se veut raisonnée. "Nous ne sommes pas dans une logique liberticide ou régressive", souligne-t-elle avec force. La transition se fera de manière progressive par la pédagogie et l’appropriation de cette priorité par tous. Et la maire de citer en exemple, le fait qu’ ils ne veulent pas supprimer la voiture de la cité.

Cette politique se traduit par une végétalisation de la ville. Dans les cours d’école comme à Fieu, depuis quelques jours, à la Madeleine avec la création d’un parc. À ce sujet, l’ouverture est retardée à cause des fortes pluies qui ont empêché les plantations. Mais, il va finir par ouvrir.

Dans les prochaines années, d’autres lieux vont être végétalisés (la place du Griffoul), d’autres parcs vont être créés (Carmel, rue du Tendat…). Cela dépend des opportunités.

Dans le même temps, la ville protège la biodiversité, essaie de promouvoir l’agriculture urbaine, travaille sur la mobilité douce (bus, pistes cyclables, navettes électriques), isole ses bâtiments. "Les travaux au groupe scolaire Herriot ont permis une baisse de 39 % de la consommation", assure Stéphanie Guiraud-Chaumeil.

Elle a aussi insisté sur la préservation des ressources, notamment l’eau. En 2012, les services de la ville utilisaient 66 000 m3 pour 67 hectares, contre 25 000 m3 en 2022 pour 167 hectares. Cela passe également par des investissements sur le réseau enterré (9 M€ aujourd’hui).

La ville privilégie la densification urbaine pour éviter de consommer des terres agricoles.

Second axe fort : le pouvoir d’achat. Avec de nombreuses aides : au Bafa, à l’achat d’un vélo… La ville prend sa part aussi de la cantine (77 % du coût réel des repas), de la garde des enfants (85 %). Une politique qui porte ses fruits, selon elle, puisqu’on constate une forte hausse des inscriptions à la cantine.

Enfin, vient la sécurité. Aujourd’hui, la police municipale est constituée de 30 agents (dans la moyenne de la strate). "Elle est bien formée et bien équipée. Nous travaillons en excellente complémentarité de la police nationale", se satisfait Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Cela passe aussi par les caméras de vidéosurveillance qui vont continuer d’être déployées. Il y en a aujourd’hui plus d’une centaine.