Corentin Call, une voix !

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  • Corentin, dans le collège de Boulogne sur Gesse où il travaille.
    Corentin, dans le collège de Boulogne sur Gesse où il travaille.
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JV

Corentin Call est né dans le Morbihan dans une famille de mélomanes. Son père, clarinettiste, écoutait tous les styles de musique. Sa mère écoutait plutôt des artistes comme Brel, Aznavour et Barbara. "J’aimais chanter en famille, mais j’étais plutôt sportif. J’ai fait sport étude et passé un bac littéraire. J’avais une vraie passion pour l’écriture, et adorais Ferré et Baudelaire. J’ai alors écrit mes premiers textes de chansons. En terminale, on a monté un groupe de musique avec des copains et j’étais le chanteur. On se produisait dans les bars bretons. J’ai ensuite appris seul la guitare et me suis lancé dans l’aventure Nouvelle Star. Très timide, pour moi, passer un casting était une épreuve. Le 1er s’est bien passé. J’ai chanté, mort de peur, "Des adieux" de Thiéfaine. C’est devant Marianne James, Manu Katche, Dove Attia et André Manoukian que j’ai ensuite chanté la même chose, encore plus stressé, et là je m’effondre. La présentatrice de l’époque, Virginie Efira, est venue me voir "Dommage, j’ai adoré, j’aimerais que tu repasses". Grâce à elle, j’ai donc une 2ème chance avec "Waiting on an angel" de Ben Harper et suis sélectionné ! Départ pour Paris, des rêves plein la tête. Encore une sélection, avec Noir Désir, "O sombre héros de la mer". Je passe encore, jusqu’à l’étape trio et là l’aventure s’est arrêtée. Mais on m’a dit que j’étais légitime comme chanteur et c’était une reconnaissance.

Je suis retourné en Bretagne chez mes parents et ai suivi une formation de technicien son et lumière pour rester dans le spectacle. Je faisais des animations et spectacles de chant pour des circuits touristiques à l’étranger. C’est alors que j’ai rencontré ma femme. Elle était en vacances et j’ai tout plaqué pour rentrer avec elle.

Me voilà arrivé à Boulogne-sur-Gesse d’où elle est originaire. Nous nous sommes mariés et avons deux petites filles, Lya et Lou. Depuis 2013, je travaille comme d’AESH avec des enfants en situation de handicap dans les collèges. Je rêve malgré tout encore du métier de musicien mais je n’ai aucun réseau professionnel et c’est ma femme qui me suggère de participer à The Voice en me disant "Donne-toi les moyens de vivre ton rêve". Premier grand casting à Roques-sur-Garonne. Sur 3000 postulants, je fais partie des 30 retenus. Me voilà reparti sur Paris où je me retrouve avec 240 candidats pour 120 à sélectionner. Nous nous présentons devant la direction de TF1, un représentant d’Universal Musique, le directeur de casting et l’arrangeur. Je passe. Puis préparation des auditions à l’aveugle à la télévision devant Zazie, Pagny, Micka et Garou avec la chanson "Creep" de Radio Head. Je passe dans les derniers, les équipes étaient déjà presque complètes. Je n’ai pas été retenu mais j’étais passé devant 7 millions de personnes et cela m’a mis le pied à l’étrier. Contacté par des tourneurs et producteurs, je me suis lancé dans l’aventure des concerts.

Désormais, j’ai mon public et la confiance de radios locales comme Radio d’Artagnan à Nogaro. C’est grâce à leur soutien que j’ai pu sortir en 2023 mon premier EP "Mon chemin" entièrement réalisé avec mes propres compositions. Il est dispo lors de mes concerts et sur les plateformes de téléchargement.

Pour 2024, j’ai le projet d’un deuxième EP de 6 chansons, et de nombreux concerts prévus dans le Sud, bien-sûr à Saint-Gaudens à qui je suis toujours fidèle, dans cette belle région que j’adore.

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