ENTRETIEN. Florent Wieczorek, entraîneur de l'US Montauban : "On veut vivre une année 2024 haletante"

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  • En 2024, Florent Wieczorek veut vivre une deuxième partie de saison excitante.
    En 2024, Florent Wieczorek veut vivre une deuxième partie de saison excitante. DDM - MORAD CHERCHARI
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l'essentiel Après avoir profité d’une coupure bien méritée, l’US Montauban repart au combat vendredi 5 janvier 2024 à 19 heures. Les Vert et Noir se déplacent à Dax pour la quinzième journée de Pro D2. Un voyage plein d’espoirs pour Florent Wieczorek, l'entraîneur des avants de Sapiac.

La trêve est bel et bien terminée pour les joueurs et le staff de l’US Montauban. Après avoir repris l’entraînement samedi 30 décembre 2023, l’équipe sapiacaine, actuelle sixième de Pro D2, se déplace à Dax, vendredi 5 janvier 2024. Un premier rendez-vous très attendu par l’entraîneur des avants montalbanais, Florent Wieczorek.

Avant de vous projeter sur le déplacement à Dax, quel bilan faites-vous des six premiers mois de votre équipe ?

Nous avons vécu des hauts et des bas, mais l’objectif initial était d’être dans le bon wagon ; c’est le cas aujourd’hui. Il y a encore beaucoup de péripéties et d’opportunités à vivre. On est dans les clous de ce que l’on s’est fixé, c’est ce qui nous importe aujourd’hui. Maintenant, on veut que l’année 2024 soit la plus excitante possible.

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Qu’est-ce qui vous a plu et moins plu lors des quatorze premières journées ?

On va essayer de débuter 2024 comme 2023 s’est terminée. L’état d’esprit a été remarquable sur les derniers matchs. On trouve un rythme de croisière, beaucoup de confiance entre nous. On arrive à trouver une bonne osmose. On sait qu’il reste du travail, notamment sur la discipline à l’extérieur. Il y a une bonne balance à trouver entre l’agressivité, l’intensité et le respect de notre plan de jeu. Il faut trouver une régularité pour avoir une deuxième partie excitante pour les joueurs, le club et le public. Tout le monde veut vivre une deuxième partie de saison haletante.

L’USM est la quatrième équipe à avoir encaissé le plus de points cette saison, derrière Grenoble, Biarritz et Rouen, les trois derniers. Là aussi, il y a des progrès à réaliser...

Je lie ça à la discipline surtout. On a pris de grosses valises à l’extérieur. On doit régler ça si on veut espérer gagner des matchs. Je parle de discipline par rapport à l’arbitrage, mais aussi par rapport à notre projet de jeu. On est beaucoup pénalisé et souvent, à la cinquantième, à force de prendre des vagues de l’équipe adverse, on craque. Ce sont des axes de travail. Aujourd’hui, on a un goal-average négatif. Si on veut espérer une bonne fin de saison, on doit le faire revenir sur du positif. Soit il faut plus marquer, soit prendre moins d’essais et de points. Tout le monde en est conscient et a envie de bien faire sur ce secteur.

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Seulement deux équipes sont revenues de Dax avec une victoire: Vannes et Provence. Gagner là-bas vous permettrait d’envoyer un message à la concurrence.

Aujourd’hui, je crois que c’est un déplacement très difficile pour une reprise. Dax est une équipe qui met beaucoup d’énergie à domicile. En début de saison, les joueurs étaient peut-être sur la dynamique de la magnifique année vécue l’an passé en Nationale. Mais depuis, l’équipe s’est adaptée au jeu de Pro D2. C’est une équipe qui est très bien managée par Jeff Dubois. Il y aura une grosse confrontation devant avec le travail extraordinaire de Marc Dal Maso, notamment sur les ballons portés. C’est à la fois une bonne opportunité pour nous et très difficile car beaucoup d’équipes s’y sont cassé les dents.

Débuter à l’extérieur cette année 2024 vous enlève-t-il une forme de pression ?

Ce qui est certain, c’est que je préfère aller affronter Dax à Maurice-Boyau que la recevoir à Sapiac. Mais aujourd’hui, ça reste un match très difficile et on ne peut pas se permettre de penser que ce sera un match accessible ou facile. Pas du tout. Si on n’est pas à l’heure et qu’on ne met pas les bons ingrédients, on reverra le Montauban à l’extérieur très en difficulté. Et ce n’est pas ce qui est souhaité !

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Selon vous, on ne peut plus parler d’une équipe promue ?

Ce titre-là ne vaut qu’en tout début de saison, sur les deux premières journées. On l’a vu avec Valence-Romans qui est venue chez nous à la première journée mais qui s’est mis dans le rythme dès le deuxième match. Aujourd’hui, tout le monde est au pli de la Pro D2. Ce n’est pas un levier qu’on peut activer. En interne, on ne se dit pas qu’on va jouer le promu. Je pense, encore une fois, que c’est un match très difficile. C’est une vraie opportunité de jouer à l’extérieur sur ce début d’année. Et une bonne deuxième partie de saison passe par un bon résultat ce vendredi. Mais on ne dévalorise pas du tout cette équipe. Tous les joueurs sont concentrés et vigilants.

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