Guilhem Gros, jeune espoir de l’échiquier club albigeois

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    GUILHEM GROS DDM - MARIE PIERRE VOLLE
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l'essentiel Novice il y a trois ans encore, le licencié de l’échiquier club albigeois a rapidement progressé pour atteindre un bon niveau. Il dispute les championnats de France à Albi.

Il y a trois ans encore, il ne jouait pas aux échecs. Depuis samedi, Guilhem Gros dispute les championnats de France d’échecs. Ses premiers. Qui plus est, à Albi dans sa ville natale.
Le jeune Albigeois a découvert les échecs via internet. « Je connaissais les règles petit. Mais je ne jouais pas. J’ai regardé des vidéos sur youtube, assez ludiques. Cela m’a plu », raconte-t-il. Il commence à jouer avec d’autres personnes en ligne. Mais, il manque ce petit brin de convivialité. Alors un jour, il pousse la porte du club albigeoise et y est resté. Tous les vendredis soir, il va affronter les autres licenciés du club. « Il y a une bonne atmosphère, on finit tard », souligne-t-il.
Mais si Guilhem Gros rejoint le club c’est aussi pour pouvoir faire des tournois en réel. Bien plus conviviaux que sur le net. Néanmoins ses débuts sont chahutés par la crise sanitaire.
Depuis, les compétitions ont repris et il défend les couleurs albigeoises dans de nombreux tournois et tous les mois dans les interclubs. Les championnats de France sont son dernier tournoi sous ces couleurs. Le jeune homme va rejoindre Nice pour ses études de journalisme. Il va continuer les échecs là-bas, mais il conservera « Albi dans son cœur ».
En trois ans, il a beaucoup progressé. Aujourd’hui, il est classé 1 800 élos. Ce qui correspond selon la fédération française à un niveau « de très bon joueur de club ». À ces championnats, il espère faire un bon résultat. Il s’est bien entraîné. « Tous les mois, je fais des parties longues de quatre à cinq heures », souligne-t-il. Et oui, une partie peut durer aussi longtemps. « On peut se lever, aller boire du café. On ne réfléchit pas durant 4 heures. Mais on peut dépenser 10 ou 15 minutes sur un coup. Il y a beaucoup de stratégie, même chez les joueurs amateurs », commente-t-il.
Ainsi, il peut penser jusqu’à dix coups à l’avance. « Chez les pros, c’est lunaire », assure-t-il. Face à ces derniers, difficile de l’emporter même s’il y a parfois des performances. « On peut tenir entre 20 et 30 coups. En fait, les grands maîtres vous surclassent à l’usure », affirme-t-il.
Son secret ? Il a une soif d’apprendre et de progresser. « Plus on progresse, plus on se rend compte qu’on est mauvais », avoue-t-il. Ainsi quand il ne joue pas, il étudie la stratégie. Selon lui, pour progresser, il faut plus travailler que jouer. Aux échecs, pour l’emporter, il n’y a pas de secret, « il faut trouver un plan ». Ceux qui bougent leurs pièces en fonction des opportunités ou du jeu de l’adversaire ne vont pas bien loin…
Pour ce pratiquant de basket, tennis…, les échecs sont aussi un sport. « Cela demande un niveau de concentration intense. On en ressort épuisé. Il y a la frustration de la défaite et le bonheur de la victoire », assure-t-il. Et ce bonheur, Guilhem compte bien y goûter durant ces dix jours.
 

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Les commentaires (1)
Philidor1er Il y a 1 année Le 18/08/2022 à 18:15

J'ai pris une bonne rouste l'an dernier face Guilhem à St Antonin... Je vous confirme que ce jeune joueur est énorme !!!